Il ne peut y avoir de joie sans rêve ; car l’allégresse vient de la satisfaction de désirs ou de besoins profonds, souvent inexprimables.
Lectures : Gen 12 : 1-3 ; Gen : 14-18 ; Is. 55 : 8-11 ; Eph 3 : 10
L’esprit d’Abraham était sans vie et abattu par la triste réalité que lui rapportaient les faits de sa vie sociale :
– un homme avancé en âge,
– marié avec une femme stérile et ménopausée,
– une vie spirituelle vaine marquée par l’idolâtrie.
Ces faits avaient lié son âme et atrophié son esprit au point que cela devenait pour lui une fatalité voire un destin. C’est dans ce contexte de désespoir qu’une voix inespérée s’adresse à lui du ciel pour lui communiquer une nouvelle vision de sa propre vie.
L’Eternel conduit Abraham dans le désert afin qu’il abandonne cette vision ténébreuse pour s’attacher à la sienne. Dieu va faire rêver Abraham sur le nombre surnaturel de ses enfants en les assimilant aux étoiles du ciel et au sable de la mer.
Le mariage est une voie surnaturelle que Dieu a donnée à l’homme afin que ce dernier s’élève à la hauteur de sa vision de la création.
Or les pensées et les voies de Dieu sont au-dessus des nôtres (Is 55 : 8-9). Seuls les rêves de l’esprit peuvent nous permettre d’accéder à Sa vision. Aucun mariage ne peut jouir de la joie si la vision des conjoints est enfermée dans le naturel.
La Parole de Dieu est le seul cadre où nous pouvons donner libre cours à nos rêves. En effet, l’Eternel est capable d’agir au delà de nos idées et pensées par sa Parole puissante : (Eph 3 : 10, 20 et Is 55 : 10-11).
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