La réussite est un fruit, c’est-à-dire le résultat d’un processus dynamique de mise en œuvre pour atteindre un objectif. De ce fait, la réussite ne peut jamais être le fruit du hasard ; de même qu’on ne réussit par chance, on n’est pas heureux non plus par hasard dans le mariage.
Si la réussite est un fruit, c’est qu’elle résulte d’une semence. Nul n’est plus sage que Dieu. C’est donc la sagesse divine qui peut nous révéler la semence de la vraie réussite.
Pour cela, lisons Jean 1 : 1-3 « Au commencement était la Parole, et la Parole était avec Dieu, et la Parole était Dieu. Elle était au commencement avec Dieu. Toutes choses ont été faites par elle, et rien de ce qui a été fait n’a été fait sans elle. »
Toutes choses ont été faites par elle.
La parole de Dieu est l’essence de toute semence excellente qui donne de bons fruits.
Voyons dans le cadre du mariage le processus qui donne de bons fruits à savoir : l’amour, la joie, la paix … Gal 5 :22-23 « Mais le fruit de l’Esprit, c’est l’amour, la joie, la paix, la patience, la bonté, la bénignité, la fidélité, la douceur, la tempérance; la loi n’est pas contre ces choses. »
Prenons pour cela le livre de Marc 4 : 3-20 « Écoutez. Un semeur sortit pour semer. 4 Comme il semait, une partie de la semence tomba le long du chemin: les oiseaux vinrent, et la mangèrent. 5 Une autre partie tomba dans un endroit pierreux, où elle n’avait pas beaucoup de terre; elle leva aussitôt, parce qu’elle ne trouva pas un sol profond; 6 mais, quand le soleil parut, elle fut brûlée et sécha, faute de racines. 7 Une autre partie tomba parmi les épines: les épines montèrent, et l’étouffèrent, et elle ne donna point de fruit. 8 Une autre partie tomba dans la bonne terre: elle donna du fruit qui montait et croissait, et elle rapporta trente, soixante, et cent pour un. 9 Puis il dit: Que celui qui a des oreilles pour entendre entende. 10 Lorsqu’il fut en particulier, ceux qui l’entouraient avec les douze l’interrogèrent sur les paraboles. 11 Il leur dit: C’est à vous qu’a été donné le mystère du royaume de Dieu; mais pour ceux qui sont dehors tout se passe en paraboles, 12 afin qu’en voyant ils voient et n’aperçoivent point, et qu’en entendant ils entendent et ne comprennent point, de peur qu’ils ne se convertissent, et que les péchés ne leur soient pardonnés. 13 Il leur dit encore: Vous ne comprenez pas cette parabole? Comment donc comprendrez-vous toutes les paraboles? 14 Le semeur sème la parole. 15 Les uns sont le long du chemin, où la parole est semée; quand ils l’ont entendue, aussitôt Satan vient et enlève la parole qui a été semée en eux. 16 Les autres, pareillement, reçoivent la semence dans les endroits pierreux; quand ils entendent la parole, ils la reçoivent d’abord avec joie; 17 mais ils n’ont pas de racine en eux-mêmes, ils manquent de persistance, et, dès que survient une tribulation ou une persécution à cause de la parole, ils y trouvent une occasion de chute. 18 D’autres reçoivent la semence parmi les épines; ce sont ceux qui entendent la parole, 19 mais en qui les soucis du siècle, la séduction des richesses et l’invasion des autres convoitises, étouffent la parole, et la rendent infructueuse. 20 D’autres reçoivent la semence dans la bonne terre; ce sont ceux qui entendent la parole, la reçoivent, et portent du fruit, trente, soixante, et cent pour un. »
Jésus nous révèle que toute semence bonne ou mauvaise nécessite un sol. La réceptivité du sol peut conditionner la fructification.
1er cas de figure : Le chemin
Le long du chemin semble représenter un endroit où il n’y a pas de vertus. Tout le monde y passe avec sa manière de marcher, de se conduire.
Cela correspond à ceux qui se marient avec les critères du monde, d’ailleurs le long du chemin est le lieu privilégié de la prostitution, de l’adultère, la fornication, etc.… Aucun mariage ne peut réussir dans ces conditions.
Le livre les sept vertus du mariage donne les éléments fondamentaux pour le choix du partenaire (type sol) selon la pensée de Dieu. Il développe les vertus chrétiennes pour un bon mariage ainsi que la préparation des fiancés à l’union conjugale.
2ème cas de figure : Le terrain rocailleux
Le terrain rocailleux correspond à des couples qui ne reçoivent la parole de Dieu que pour le temps de célébration de leur mariage. Ils manquent de continuité et d’enracinement dans la parole.
Le code du couple est un ouvrage qui enseigne les conjoints à s’enraciner dans la parole de Dieu en particulier Genèse 2 : 24, pour que l’entité propre de leur union prenne véritablement forme.
3ème Cas de figure : les ronces et les épines
Les ronces et les épines traduisent un sol mal entretenu. Les mauvaises semences cohabitent avec la bonne semence.
C’est un foyer qui ne reçoit pas que la pensée de Dieu, il veut relever plusieurs défis souvent incompatibles. La vie conjugale n’est pas la priorité du couple, donc les conjoints ne veillent pas sur leur conduite ; ils se permettent des écarts de langage, des économies de la présence de Dieu et se privent souvent de leur agréable compagnie, cela débouche sur le trouble.
Le produit d’entretien du foyer, c’est la paix dont les principes de base sont contenus dans le code de la paix.
4ème cas de figure : la bonne terre
Une bonne terre résulte d’un travail qui commence par un temps de préparation consistant au nettoyage et à l’entretien. Par la suite, on sème la bonne semence et on l’arrose. Tout en attendant la récolte, on veille sur le champ.
Ceci correspond aux couples qui prennent du temps pour se former et se faire suivre. Dans ces conditions, les voies de l’amour s’ouvrent pour ces couples : c’est l’objectif de la créativité de l’amour dans le mariage.